« Pas dodo! » Sommeil de l’enfant : l’Endormissement

difficulté d’endormissement chez l’enfant

« J’ai soif », « j’ai envie de faire pipi », « j’ai encore faim » ou « j’ai mal au ventre », « je peux dormir avec toi? »… Votre enfant présente un problème de sommeil et d’endormissement?

Tant de créativité pour rester éveillé! Et pourquoi pas : une petite colère…

« Nan, mais au secours!!! Gérer une colère maintenant, alors que je suis un parent fatigué de ma journée… »

Un casse-tête pour les parents

Pas de panique! Devenez un vrai Ninja du sommeil, en désamorçant le système de vigilance de votre enfant 😉

Car c’est vrai, beaucoup d’enfants ressentent un stress bien réel avant d’aller se coucher. Il ne s’agit pas pour lui d’une invention pour vous taquiner. Il cherche une alternative rapide au noir, à la nuit. Cet espace vide, ce moment de séparation avec ses parents lui fait peur. Il appréhende la première phase du sommeil, l’endormissement.

Je vous fais bien rire avec ma technique Ninja?? Et pourtant, vous avez cherché, (comme moi) : le bouton ON/OFF de votre enfant. Et il n’en a pas!

Vous avez aussi cherché un « mode d’emploi« , et il n’y en a pas!

Alors, pourquoi ne pas essayer cette technique de survie qui vous permettrait de dépasser le « pas dodo! »?

Opération Ninja!

Aider son enfant à s’endormir sereinement

Etape 1 : Infiltrer l’horloge biologique de l’enfant

Préserver un bon rythme de sommeil, avec des couchers et réveils réguliers. Même le week-end! Oui, ça pique… mais en étant rigoureux sur ce point, vous permettez à votre enfant d’ancrer une « nouvelle bonne habitude » pour réguler son sommeil et son endormissement.

Etape 2 : Influencer les capteurs de l’enfant, en activant le mode « nocturne »

  • Le capteur gustatif:

Proposer une alimentation propice à l’endormissement comme : manger tôt, léger, en évitant les sucres rapides, et sans excitant. Bah ouais, pas de coca les gars! Sinon, ce sera « Samba » toute la nuit!

  • Le capteur visuel :

Éliminer les écrans, qui maintiennent artificiellement le cerveau et le corps en état d’éveil. Remplacer par une lumière douce, au moment du coucher, près du lit de l’enfant. Cela va l’attirer dans les bras de « Morphée ». L’obscurité est bien-sur, ce qu’il y a de meilleur pour le sommeil et l’endormissement. Mais il ne s’agit pas de lui faire peur, si il a peu du noir, la veilleuse est acceptée.

  • Le capteur auditif :

On baisse le volume sonore de la maison, les voix, les sons. Le calme va profiter à tous les membres de la famille.

  • Le capteur olfactif et tactile:

Certaines huiles essentielles sont calmantes comme la lavande. Elle peut se vaporiser 15 minutes avant le coucher sur l’oreiller. Sachant que l‘odeur de Papa et Maman, ainsi que leurs contacts avant le coucher, avec « doudou », sont souvent bien plus « essentiels ».C’est une étape à ne pas négliger.

Etape 3 : Désamorcer la bombe émotionnelle

On va demander à l’enfant si il a assez bu, fait pipi, … Parce qu’on a un moment à lui consacrer pour écouter son corps, ses émotions.

Vous remplacez donc, sa « stratégie d’évitement » du moment du coucher, par un moment « pour lui, en toute bienveillance ».

Avec la respiration abdominale

Concentrez vous, ensemble, sur sa respiration.

Proposez lui, les yeux fermés, de prendre une grande inspiration, pour faire entrer le calme par ses narines, son nez, sa gorge, son ventre.

Ses mains et la main du parent sur le ventre de l’enfant, il gonfle son ventre comme un ballon. Il bloque un instant sa respiration. Puis, relâche tout doucement l’air par la bouche comme s’il soufflait dans une paille.

L’expire est plus longue que l’inspire, faites le avec lui! Vous allez ressentir comme c’est relaxant!

L’exercice est à répéter 3 fois, les yeux fermés, puis demandez lui si sa respiration naturelle est plus lente? Son coeur bat-il plus doucement? Que ressent-il? Du calme? Il peut vous confier ses émotions, ses ressentis encore empreint de peur. Ne le jugez surtout pas, il les place seulement à l’extérieur de lui, il s’en débarrasse. Il est prêt à s’endormir !

Ceci est un exemple d’exercice, parmi de nombreux autres. N’hésitez plus à faire une séance avec un sophrologue. La méthode est faite pour que chacun puisse s’approprier les outils et les utiliser au quotidien.

Accompagner le sommeil et l’endormissement avec la sophro

Le travail en sophrologie, permet à l’enfant, au cours des séances, de trouver le calme et la détente intérieur. Il apprend à s’endormir plus facilement, à mieux se connaitre en se concentrant sur ses ressentis. Commence à se rassurer, seul, ou mettre en place des habitudes qui permettent d’atteindre tranquillement le sommeil et l’endormissement.

L’enfant apprend à verbaliser ses émotions, à trouver l’autonomie. Pour ne plus appeler la nuit ou venir se coucher dans le lit des parents. Il saura rester calme dans son lit si il ne dort pas.

Il apprend également à orienter ses pensées vers le positif, à laisser ses idées parasites à l’extérieur. Aller au lit sereinement en évitant un coucher anxiogène pour toute la famille.

A partir de quel age?

Dès le plus jeune age, si l’enfant est capable de reproduire les exercices avec ses parents, faites le test. Vous pourrez retourner à votre vie nocturne sur la pointe des pieds. Sans un bruit, invisible, tel un parent Ninja, qui a mis K.O. les crises du coucher.

Dans le cadre du handicap, les exercices de sophrologie constituent aussi un accompagnement de qualité pour toute la famille.